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mardi 14 novembre 2017

Les problèmes de construction électrique


LES PROBLEMES COMMUNS DE LA
CONSTRUCTION ELECTRIQUE






1. Problème général de construction.

Ils sont complexes par un grand nombre de facteurs qui entrent en jeu :

§  les choix                         : du matériau, de la forme, du procédé de fabrication.
§  les coûts                         : du matériau, de la fabrication, des investissements.
§  la valeur commerciale  : présentation, tenue en fonctionnement, durée, servitudes de maintenance, sécurité, avantages sur la concurrence, prix de vente, etc…

2. Les contraintes électrotechnique.

a)     Définition de la contrainte


On appelle "contrainte" un fait qui impose a un certain mouvement,          une certaine gêne ou restriction.


Nous ne les envisagerons, ici que sous leurs aspects restrictifs (inconvénients apportée).
En électrotechnique, elles sont provoquées par des actions, quelquefois secondaires, qui s'exercent sur les différentes parties ou composants du matériel, électrique.


b)  Types de contraintes ».
·         thermiques
·         mécaniques
·         électrodynamiques
·         diélectriques
·         chimiques.


c)  Actions :
·         Echauffement,
·         Usure,
·         Efforts,
·         forces d'attraction ou de compression,
·         claquage des isolants,
·         oxydation, électroaffinité des métaux.

Néanmoins, du point de vue technique, on en revient, presque toujours, à un problème de matériau et de contraintes qui se résout par des solutions plus ou moins ingénieuses et hardies, de choix du matériau, de la forme, et du procédé de fabrication, etc.


3. CONTRAINTES MECANIQUES.

Des contraintes purement mécaniques, apparaissent dans les pièces des matériels électriques (efforts sur les pièces de transmission des mouvements et les pièces en rotation, efforts supportés par les conducteurs et les supports des lignes aériennes, efforts augmentés par les intempéries vent, neige, givre).


4. CONTRAINTES ELECTROCHIMIQUES.

A ‑ Définition.

Deux métaux, soumis à une solution acide, basique ou saline, constituent une pile électrique donnant naissance à une force électromotrice.

Quand le circuit extérieur de ce système est fermé, un courant électrique s'établit : l'un des métaux, formant l'anode, est attaqué.
Anode    = +
Cathode = -

B ‑ Principe de l'électropositivité des métaux   (appelée aussi électroaffinité). Le sens de la F.E.M. (et du courant) dans un couple électrolytique dépend des métaux en présence, exactement de leur électropositivité respective.

C ‑ Effets de l’électropositivité.( Exp un raccord bi-métal).  

- la protection d'un métal par recouvrement n'est efficace que si le dépôt métallique n'est pas poreux.
‑ l'assemblage direct de deux métaux peut amener, en milieu humide, la corrosion de l'un d’eux, tel l'assemblage cuivre aluminium (couple électrolytique).

Recouvrements poreux.
-          pièce en acier recouvert d'une couche de cuivre mal répartie.
-          dépôt poreux de zinc sur une pièce en fer.
-          couche poreuse de nickel sur cuivre.




5. CONTRAINTES ELECTRODYNAMIQUES.

A ‑ Définition.

Forces s'exerçant entre deux éléments conducteurs parcourus par un courant électrique.
Ce sont des forces d'attraction ou de répulsion suivant les cas.

B ‑ Cause : action d'un champ magnétique sur un courant.
Quand les deux conducteurs sont parallèles et parcourus chacun par un courant, le champ  produit par l'un agit sur le courant de l'autre, et réciproquement

Si les deux conducteurs sont parallèles et parcourus par des courants de même sens, il y a attraction; s'ils sont parcourus par des courants de sens inverse, il y a répulsion.

Il y a aussi création de forces électrodynamiques pour un conducteur formant boucle et parcouru par un courant.


6. CONTRAINTES DIELECTRIQUES.

A ‑ Cause.
Présence d'un champ électri­que dans un isolant solide, gazeux ou liquide,

B ‑ Effets.
a) Fatigue (ou vieillissement) des isolants qui perdent à la longue leurs qualités   diélectriques.

b) claquage de l'isolant sous l'effet d'un champ électrique dont la valeur atteint le gradient de potentiel disrup­tif du matériau isolant.

c) Ionisation des gaz (les a­tomes du gaz, perdent, ou captent, un électron).

d) décharges électrostatiques résultant de l'électrisation d'un corps et donnant naissance à un champ électrique. Tous les corps peuvent s'électriser, surtout par frottement ou par influence. La décharge provoque une étincelle.


C ‑ Surtensions.
a)    0rigines : Elles sont de deux sortes

‑ origine interne : chaque modification apportée au circuit (ouverture ou fermeture d'un disjoncteur) peut provoquer une surtension.
(les surtensions d'origine interne Sont surtout sensibles sur les réseaux haute tension, aériens ou souterrains).

origine externe ; les coups de foudre, la présence de nuages chargée d'électricité provoquent des surtensions sur les lignes aériennes. (les surtensions d'origine externe sont à craindre, en particulier dans les régions dites zones exposées aux effets de la foudre (sols granitiques, sols bons conducteurs, zones de séparation de terrains de natures différentes).

b) causes d'origine externe.

coup de foudre direct : le canal principal (100 000 A) ou l'une des ramifications              (10 000 A) de la foudre atteint la ligne (conducteurs ou pylônes).
(assez rares, mais très dangereux. Un coup de foudre direct sur un pylône peut provoquer un amorçage en retour: décharge du pylône sur la ligne).

coup de foudre indirect  la foudre tombe à proximité de la ligne, le champ magnétique qui l'entoure provoque des ondes de surtension dans la ligne par induction électromagnétique
(effets moins dangereux que par coup de foudre direct; les ondes ont un rayon d'action plus faible sur la ligne, leur tension de crête est moins forte).

-    induction électrostatique : quand un nuage chargé d'électricité stationne au‑dessus de la ligne il induit dans celle‑ci une charge statique de signe contraire. (si le nuage se décharge, soit avec un nuage voisin, soit par un coup de foudre à la terre, la charge de la ligne, libérée, donne naissance sur la ligne, à des ondes de surtension assez faibles).



c) ondes de surtensions.

Ces surtensions se propagent dans les lignes, de part et d'autre du point touché, sous la forme d'une onde mobile plus ou moins dangereuse  qui se propage à la vitesse de la lumière (300 000 km/s). En bout de ligne ouverte, l'onde est réfléchie et revient sur son chemin; à chaque obstacle (appareillage, dérivation) une partie est réfléchie, l'autre continue son chemin, partagée, le cas échéant, entre la ligne et la dérivation.

Dans son cheminement, l’onde est amortie par l'impédance de la ligne. Elle subit les lois connues de la dégradation de l'énergie électrique circulant dans les circuits.

l'onde est dangereuse par la raideur du front qu'elle présente, raideur donnée en kv/µs. Cette raideur du front cause des amorçages par contournement des isolateurs, par claquage de l'isolant à l'entrée des enroulements des machines qui peuvent en être entièrement détériorées



7. CONTRAINTES THERMIQUES.

A ‑ Echauffement :
Augmentation de la température au‑dessus de la température ambiante.

B ‑ Causes de l'échauffement.

a) pertes par effet Joule dans les éléments conducteurs parcourus par le courant (les plus importantes).

b) pertes magnétiques dans les éléments magnétiques soumis à des variations de flux.

c) pertes mécaniques par frottement des éléments en mouvement.

d) pertes par courants de Foucault dans les conducteurs placés dans un champ magnétique.

            En service normale, les causes de l'échauffement disparaissent de façon naturelle, ou par des moyens artificiels conçus pour remédier à cet effet, le corps chaud cède jusqu'à égalisation, des tem­pératures ( ex : système d’aéroréfrigération des transformateurs). 

Echauffement en service intermittent périodique le corps s'échauffe pendant les périodes de travail, il se refroidit pendant les périodes de repos suivant des courbes d’échauffement et de
refroidissement.


C‑ Conséquences de l'échauffement.  

            Elles sont inversement ­proportionnelles  à la résistivi­té du matériau conducteur.
·         Modification des propriétés électriques, diélectriques, mécaniques, chimiques.
·         vieillissement des matériaux magnétiques et isolants.
·         diminution de la ténacité et de l'élasticité.
·         dilatation linéaire et volu­mique.
·         augmentation de la rapidité d'oxydation.




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